Dans la Maskarada il existe deux groupes bien différenciés: Gorriak, les Rouges, et Beltzak, les Noirs. Chez les Rouges, nous pouvons détacher les personnages de Txerreroa, Gatuzaina, Kantiniersa, Zamalzaina, Jauna et Anderea, Laborari et Laborarisa, Marexalak, Kukulleroak… Chez les Noirs, en revanche, nous avons Karestuak, Xorrotxak, Buhameak, Kauterak (qui ont comme chef Kabana et parmi lesquels se trouve aussi le célèbre Pitxu), Medizia et Botikarioak…

Il existe aussi d’autres personnages qui apparaissent de temps à autre: Hartza (l’Ours); ou Axuriak, Artzaina… Le caractère et la façon d’être du personnage marquent clairement son jeu, sa façon de danser, de parler…

Après le spectacle du matin et le déjeuner, le Bralia est dansé sur la place du village, puis suivi d’autres danses. Ensuite vient le tour des danses des Rouges et de la représentation des Noirs: Marexalak, Kerestuak, Satan-dantza, Xorrotxak, Gabota, Buhameak, Godalet-dantza, Kauterak…

C’est à ce moment du spectacle que Pitxu prend toute son importance. Il apparaît pour la première fois après plusieurs tentatives du chef des Xorrotxak qui cherche à l’attirer sur la place avec cette formule: Hou, Pitxu, hou! Son apparition, affublé de sa tenue particulière et de sa queue de renard, est toujours saluée par les éclats de rire du public.

A la fin de la représentation, Pitxu meurt et on lit son testament. Finalement, le public peut voir comment le mort ressuscite. A ce moment-là, la mascarade acquiert tous les traits typiques de la carnavalisation avec un feu roulant de critiques et de plaisanteries qui s’abat sur les habitants du village, personnalités ou petites gens.

Après la résurrection de Pitxu arrivent la dernière chanson et la dernière danse, dans laquelle se fondent danseurs et spectateurs. Elle met un point final à la mascarade.