Bizkaiko txerriari

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Jose Mª Segurola Uztarri
Gipuzkoa

1.
Une histoire est arrivée
jusqu’à moi,
si je la raconte
ce sera très amusant:
en Bizkaia on a fait
une nouvelle expérience,
on voulait tuer un cochon
sans couteau;
quelle histoire!

2.
Celui-ci avait été élevé le
mieux possible.
Deux familles
voulaient le sacrifier
afin d’en manger chacune la moitié;
Le malin a toujours eu de la malice,
entre ces quatre personnes.
Quelle dextérité!
Il a au moins eu
le talent pour s’enfuir.

3.
Voulez-vous savoir de quelles
familles il s’agissait?
Deux hommes et deux femmes
chacun avec son nom:
un homme Pepetxo,
et l’autre Antolin,
les femmes, de leur côté,
Ana et Katalin;
tous les quatre avaient
beaucoup de travail.

4.
Pepetxo lui a donné
un coup de mailloche à la tête,
le cochon avait l’air
mort;
ils l’ont préparé pour le brûler
un feu de paille,
il a levé les guêtres
dès qu’il a commencé à brûler
et il s’est enfui en courant
comme s’il avait le diable à ses trousses.

5.
Le dos brûlé
et le coup à la tête,
seul Dieu sait
ce que l’animal a pu souffrir:
afin d’échapper
à la mort,
il s’est caché dans un tuyau
sous le chemin.
Ils l’ont trouvé
en suivant ses grognements.

6.
Vous, les femmes
surveillez ce côté,
dès qu’il sortira
prenez-le avec force.
Nous, nous guetterons
l’autre côté;
comme tout à l’heure, nous allumerons
un feu avec de la paille,
nous le ferons sortir comme
un renard.

7.
Je parierais,
d’après ce que j’entends dire
que cette année ils ne se rendront pas malades
en mangeant du lard;
ils ont été déçus
car ils n’ont pas tue le cochon,
ils n’ont même pas eu le réconfort
de sucer leurs doigts,
ils devront utiliser de l’huile
à la place du saindoux.

8.
Bien que nous soyons
au Saint Carême,
ils n’ont pas peur
de commettre de péché;
à moins que les voisins ne leur fasse
un cadeau,
car ils ne pourront en aucun cas
rompre le maigre;
cette année ils n’auront pas besoin
de dispense.